Serre moi mon ange j ai mal à l’arbre
J’ai si mal à cet arbre qu’on assassine
Le cèdre crie sous la morsure égoïne
Et je pleure en sourdine et l’arbre en souffrance et
les oiseaux qui tantôt ne pourront plus percher
Ils ne me chanteront plus leur chanson de nuit
Tendres et si cocasses concerts cacophoniques
Que de mon lit j’écoutais rêveuse et ravie
Torturé l’arbre crie, deux fois centenaire Il crie
Etreins- moi mon ange que je perde l’ouïe
J’ étais l’arbre sous la morsure assassine
J’ étais l’arbre et l’ oiseau, celui qui tout à l’heure
L’oiseau qui quel malheur ne pourra plus la nuit
Sous mes volet pépier,voler jusqu’à l’envie
Perché sur le grand cèdre, bercé de milles cris
Je suis, et l’oiseau sans logis,
Et sous la scie le grand arbre
Serre moi mon ange j’ai si mal à l’arbre
Pourquoi dis-moi fallait-il qu’on le tue ainsi ?
De mon lit j écoutais rêveuse et ravie
Etreins moi mon ange j ai mal si tu savais
Je suis pareil avec les arbres, qui les blesse me tue….
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