Ou bien rire aux larmes
Ou bien triste à en pleurer
Pourquoi alterner ces alarmes
Ces états comme entrechoqués
Nous passons à notre insu
Nous passons du rire aux larmes
à l’insu de notre volonté
Ou bien rire aux larmes
Ou bien triste à en pleurer
car nos états s’entrechoquent
à l’image de nos pensées
nos âmes en état de choc
dés lors que des autres
Nous sentons désertés
Ou bien rire aux larmes
Ou bien triste à en pleurer
Je me sens loin, si loin
De toi, comme abandonné,
C’est assez pour que s’alarme
et comme s’entrechoque
Mon âme triste à en crever
Ou bien rire aux larmes
Ou bien triste à en pleurer
A-t-elle dis moi ma mie
toute sa raison ?
Qu’elle s’étiole et brûle ainsi
Toutes ses munitions ?
On ne vit qu’une fois, dit-on
Ou bien rire aux larmes
Ou bien triste à en pleurer
Passant du rire aux larmes
des larmes jusqu’au sanglot
nos âmes en état de choc
dés lors que des autres
Nous sentons désertés
Ou bien rire aux larmes
Ou bien triste à en pleurer
quand elle n’est pas mon âme
bardée d’indifférence
Et dans un cocon comme
Évite la souffrance
De vivre, en somme
Ou bien rire aux larmes
Ou bien triste à en pleurer
quand le chaos l’aspire nue
qu’elle se brule et qu’elle cuit
aux néons du néant,
A-t-elle dis-moi ma mie
Toute sa raison ?
J’ai connu un vigile qui avait l’alarme à l’œil.
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Oui je l ai lu ton texte sur le vigile sympa de jouer avec les mots comme ça
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J’aime les jeux de mots pourris, t’en trouvera plein dans les matins emplumés !
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J’aime bien l’évocation du fragile équilibre entre passer du rire aux larmes et être triste à en pleurer. C’est un très joli poème empli de subtiles émotions. Merci 🙂
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