Derrière les hauts murs de la propriété..
Une enfant pleure et on ne l’entend pas
Un chien aboie qui sous les coups se meurt
Un voile de silence entre toi et le ciel
Tisse sa toile
Derrière les hauts murs de la propriété
La vie qui crie d’une clameur muette
Se débat dans les rets d’imbéciles pensées
L’esprit sourd se meut lourd entre ces murs
Qui de la sortie n’entrevoie pas la porte
Un voile de silence entre toi et le ciel
Tisse sa toile
Derrière les hauts murs de la propriété
Une enfant pleure
Un chien aboie
Voile de silence
Cache le ciel

Ce voile de silence ne se déchire malheureusement pas facilement… Tant d’injustices se déroulent loin des yeux et des oreilles. Chaque trou dans ce voile est une victoire !
Merci pour ce beau texte 🙂
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Hello Dom ta voix ces temps ci fait retraite, douces pensées pour toi
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Bonjour Cécile. Oui, c’est rare, mais je me trouve en ce moment sous une cascade de choses peu enthousiasmantes et je me concentre un max. Je me sens comme une coureuse de fond qui manque de ravitaillement 🙂 Merci pour ton message.
Mais à bientôt ! C’est certain.
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😘courage alors ma grande pour traverser la cascade
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Merci Cécile 🙂
A très bientôt !
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Un poème d’utilité sociale avec un son…de témoignage…presque un appel à l’aide étouffé par l’indifférence et la solitude.
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Coucou Pat merci oui tu l’as bien ressenti c’était à lire au propre et au figuré. Je lutte bien souvent contre mes hauts murs mais je me soigne 😉 notamment par l’écriture. Merci à toi et ta sensibilité. Bonne journée
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Ton texte me fait penser à l’un de mes poèmes que j’avais écrit lorsque je débutais. Je ne l’ai pas édité sur mon blog.
L’horizon
Devant l’horizon qui s’emmure
Je me sens les pieds dans la cage,
Je ne cours plus dans les bocages
Ni ne glane aux sentiers de mûres…
Depuis que les champs sont vendus,
Aux constructeurs, aux promoteurs,
Comme un amant sa vue, son cœur,
Comme un oiseau son vent, sa nue !
Nous n’avons plus de territoire ;
Ni les animaux de pâtures,
Enterrées sous le ciment dur,
Derrière ces murs, ces remparts…
Maintenant qu’ils ont disparus,
Sous les homes, les bâtiments,
Mon âme vide complètement,
Erre, fantôme au milieu des grues.
Bisou
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Merci Pat il y a des trouvailles poétiques et évocatrice ds ce poème comme un amant sa vue son cœur je ressens ça on s’attache aux lieux aux paysages comme à des humains et ça fait mal quand on les quitte ou qu’ils sont saccagés sous prétexte de progrès, au nom du sacro saint profit. ! Que ta soirée soit douce chez nous le vent se lève !
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