C’est en signant sa sortie que l’enseignant, sans blanc seing, devint saint, car en son sein le virus s’immisça.
Sans signer, il eut dû l’enseignant, s’inspirer du bon sens commun, et s’asseoir sur cette consigne :
Quoi qu’il suscita ce faisant, refuser de sortir.
C’eut été quoi que médisants susurrent, se soucier des siens, et même de ceux qu’il enseigne, et des siens de celui qui suit ses enseignements.
Il eut dû, certes refuser de sortir de chez lui.
Mais l’enseignant a le sens du service incrusté en son sein…
Ce pourquoi il sortit et sans masques et sans gant se soucia d’enseigner.
Il enseigne l’enseignant, en présentiel qui plus est « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes » sans se douter l’insensé, qu’un serpent s’insinue en son sein.
Sous peu, pour peu qu’il s’en soucie, il sentira sa gorge prise, puis ses entrailles, et enfin sa poitrine. Ah qu’il fera grise mine !
Sans scrupule alors, la foule insensée applaudira les nouveaux héros, quand exsangues et silencieux nos enseignants, trop soucieux de l’enseignement d’autrui, succéderont aux anciens et autres soignants sur la liste des suicidés sanitaires…
Quand en silence, leurs cris assourdis par vos applaudissement imbéciles, nos soignants trépassent en masse, sont -il soutenables, ou simplement insupportables tous ces discours soutenus autant que suffisant autour de la nécessaire reprise, en présentiel, de l’enseignement ?
Sachez chers humains, sensibles aux susurrantes et si savantes autant que creuses litanies de nos dirigeants impuissants, qu’il serait salvateur ne pas vous laisser disperser vos consciences.
Soyons sensibles à cette évidence qu’en sourdine des grands discours compatissants sur les fossés sociaux qui s’élargissent, c’est bien de la santé d’une si libérale économie qu’il s’agit, dans la pensée des haut placés, qui sans cesse, sur les plateaux télévisés, assurent se soucier de notre santé.
Car nous le savons qu’en rouvrant lycées, écoles et autres établissements l’enfant, certes, plus instruit qu’à distance, sera non seulement en présence de ses enseignants mais aussi s’assemblera ce faisant avec ses pairs porteurs sains et insinuera le virus au sein des siens…
Sortons même du sentier battu des enseignants qu’un civisme inconscient sacrifierait sur l’autel de la santé économique, au risque conséquent en plus de nos santés, des disséminations du sinistre virus.
Sortons même ce sentier battu là quoique sensibles à leur santé.
Quand l’oiseau renaissant insouciant, dans cette parenthèse, débarrassé de nos nuisances pépie ;
Quand les eaux n’ont jamais été aussi claires ;
Que la nature reverdit ;
N’est-ce pas insensé de se soucier autant de la reprise,- dite nécessaire, – de notre insoutenable économie ?
Tant de « s » que l’on y perdrait tout sens commun !
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🙂 Je l’ai lu à voix haute ! Il ne faut pas avoir un « cheveux sur la langue » !
Mais bravo ! Bel exercice ! Du sens et du jeu en Sssss….
Cela dit, pertinent et essentiel.
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En phase avec ce que tu écris. Il ne faut pas faire « l’économie » de la santé.
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